La morbidité maternelle est l’une des tragédies les plus abominables du 21ème siècle. Surtout en Afrique, particulièrement en Guinée. On se souvient le premier gouvernement du Professeur Alpha Condé a fait de la santé maternelle une priorité des priorités .
Mais hélas, Tous les guineens savent ce qui ce passe dans nos hôpitaux ,nos centres de santé et les soit- disant cliniques dans les quartiers, là c’est du vrai business, on connaît bien de quoi ces piromanes qui n’hésitent même pas des fois à confusquer des bébés . Mes chers docteurs que faites vous des serments d’hypocrate ?
Revenons un peu sur ce sujet qu’on peut considérer aussi comme une conspiration du silence. Chaque année ce sont des centaines ou des milliers des femmes qui perdent leur vie du fait d’une grossesse ou d’un accouchement.
Pour une femme qui meurt, il y a une centaine qui souffre en silence et sans traitement. Les infections ,les besoins et autres handicaps douloureux, humiliants, durables ,et gênants sont souvent considérés comme tabou dans beaucoup des communautés.
Le silence qui a longtemps soutenu ces handicaps que constitue la morbidité maternelle est à l’origine de l’insuffisance de recherches sur ces troubles. Souvent dans nos sociétés les femmes sont contraintes à faire face à ces difficultés sans se plaindre. Après l’accouchement consécutif à une grossesse difficile et douloureux la femme est plus souvent meurtrie, certaines femmes subissent des traumatismes . Ce pendant dans plusieurs sociétés ,elle subit des relations sexuelles au cours de son temps de repos, ce qui augmente les risques de dyspareunie.
Lors des grossesses et des accouchements difficiles ou des opérations césariennes les plus souvent compliquées, les accidents les plus fréquent sont entre autres :la rupture ou le prolapsus utérin, l’inflammation pelvienne et les lésions de l’appareil génital inférieur. Celles ci rendent difficile la vie aux femmes. Mais la dure ,c’est le fistule qui s’effectue quand les tissus de la filière génitales sont nécroses suite au travail prolongé lors de l’accouchement ; ajouter à cela la pression de la tête du bébé, des ouvertures se créent par lesquelles le contenu de la vessie ou du rectum se déverse dans le vagin ,nous explique un spécialiste de la maternité de Dubreka.
C’est vrai, certe les nations ont fait des progrès en matière de santé maternelle, mais ces souffrances en sourdine restent préoccupantes, surtout chez nous en Guinée où la césarienne est la seule solution pour nos médecins ,mais là aussi c’est du vrai business et pas de contrôle et on tue en silence.