La jeunesse constitue la couche la plus vulnérable, la plus abandonnée et manipulée en Guinée. Cela est dû au manque d’emploi, de soutien,considération. C’est pourquoi, les critiques et les dénonciations ne manquent à l’endroit des citoyens soucieux de cette couche mise à côté. C’est dans ce sens que loupeguinee.com a interrogé madame marguerite Keita infirmière, sur la situation socipolitique du pays plus particulièrement sur la jeunesse.
Pour cette dame, la Guinée politiquement et socialement montre qu’on est désuni et complètement divisé.
<<Avant nous étions un seul peuple mais maintenant nous sommes complètement séparés. C’est dommage. La Guinée n’a pas de race, elle n’a que des guinéens>>, souligne-t-elle.
Elle pense que nous devons réfléchir pour revenir comme nous étions avant, << on s’aimait, partout tu allais tu étais chez toi. C’est ce que la Guinée doit reprendre>>, dit-elle .
Parlant de la jeunesse elle dira : la jeunesse est désespérée, personne ne pense que c’est le futur de la Guinée.
Madame Marguerite est consciente que les parents ont envoyé leurs enfants à l’école parce qu’ils avaient des rêves. Ce rêve est de voir l’enfant devenir quelqu’un.
<< Combien de temps l’enfant étudie pour devenir un cadre? Combien des souffrances et sacrifices pour les parents ?>>, s’interroge t-elle.
De poursuivre sa communication elle ajoute, <<l’enfant est diplômé, mais on dit Non, vous n’avez pas de place ici, il n’y a que nous qui doivent travailler , vous n’avez pas d’expériences >> diront ces vieux qui sont dans les bureaux depuis des années .
Madame Marguerite pense , pour avoir l’expérience il faut faire le stage, il vaudrait bien que tu pratiques.
<< Ils donnent cette chance à la jeunesse si ne que par ethnie , par copinage, par l’argent. Il faut que les jeunes aient leur place en Guinée. La jeunesse doit se lever et se battre pour son avenir et pour une vraie démocratie dans le pays >>, insiste-t-elle .
Djiwo Bah 00224664379620
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