C’est une histoire qui retrace des bisbilles dans le partage de l’héritage entre des frères après la mort de leur père.
Dans cette narration, le jeune chauffeur des poids lourds, explique clairement le problème qui a existé entre les enfants de son père qui a épousé deux femmes de son vivant y compris sa mère.
Ibrahima Sory Camara, né le 13 avril 2002 à Conakry au quartier Béhanzin dans la commune matoto raconte les difficultés qu’il a rencontrées avec son frère aîné après la mort de leur parent des faits des enfants de la coepouse de leur mère.
D’où à commencé tous ces problèmes entre les enfants des deux épouses du père ?
Ibrahima Sory Camara explique.
<<Mon père avait deux femmes (polygame). Ma mère était la plus jeune. Nous étions deux de ma mère: mon grand frère et moi.
Avant le décès de mon père, tout allait bien entre nous dans la famille. Mon grand frère et moi étions les deux derniers fils de mon père. Avant qu’il ne décède, il avait laissé un testament où tous ses biens étaient répartis entre ses enfants sans distinction. Les biens non immobiliers ont été partagés à toute la famille et chacun a eu sa part séparement selon le message de mon père dans le testament.
Concernant la concession où habitait toute la famille, elle est composée de trois (3) bâtiments.
Qu’il a partagé entre ses deux épouses.
Le plus grand bâtiment a été destiné à notre marate qui est la première dame et les deux restants ont été donnés à ma mère. Un an après le partage, ma mère est décédée par suite d’une maladie>>.
Après la mort de sa mère, Ibrahima Sory Camara va suggérer à son frère de se marier. Vu les circonstances, son grand frère décline sa proposition. Cependant, lui, a décidé de se marier en 2019.
<<Après mon mariage j’ai occupé le bâtiment où vivait ma maman.
Mon grand frère, lui, est resté dans la chambre qu’on partageait ensemble.
Quatre (4) mois après mon mariage j’ai aussi perdu mon père.
C’était la decente aux enfers pour ma famille . À part des pièces qu’on occupait, les autres pièces de trois bâtiments étaient mises en location. A l’époque c’est mon père qui recouvrait le prix du loyer.
Après sa mort, il a été demandé aux enfants, chacun de récupérer la part sa mère>>
Cette manière de faire n’a pas été du goût des enfants de la coepouse de leur mère. C’est le départ des oppositions entre les enfants du père. Explique Ibrahima Sory Camara
<<<C’est de là que les enfants de notre marate ce sont cathégoriquement opposés. Ils soutiennent que ce sont eux qui doivent remplacer le père. par ce qu’estiment-ils , ils sont les aînés, et nous, nous ne devons pas nous mêler de l’héritage à ce moment. C’est ce que nous aussi avons contesté>>.
Le problème va se transporter sur les locataires qui vont payer les frais de ces malentendus entre ces frères.
<<Ainsi nous avons décidés de faire sortir tous les locataires qui occupaient les bâtiments de ma maman, d’où la source des conflits entre les enfants de ma marate et nous.
Ils se sont opposés à notre idée. Chaque fois, ce sont des conflits entre eux et nous et cela entrenait souvent des cas de blessures dans notre rang (mon frère et moi y compris ma femme)>>.
Pour éviter que le problème ne prenne une autre tournure, le chef de quartier à l’époque a été saisi de l’affaire.
<<Un jour, tellement que la tension était vive, le chef de quartier était obligé d’intervenir pour éviter le pire. Un jour, on m’a frappé jusqu’à ce que je me suis évanuillé et mon grand frère aussi , a été victime d’une fracture de sa main gauche. L’affaire fût transportée chez le chef de quartier.
D’explications en explications, nos grands frères ont nié l’existence du testament laissé par notre père. ils disent également que nous n’avons qu’une seule chambre salon parmi ces trois bâtiments contrairement au message laissé par notre père. Sur ce point , nous n’étions pas d’accord.>>
C’est ainsi que le chef de quartier a pris sa responsabilité pour éviter qu’il ait mort d’homme.
<<le chef de quartier a jugé nécessaire de nous envoyer à la gendarmerie, qui, à leur tour, nous ont mis à la disposition de la justice.
Vu que nous n’avons pas les moyens tandis que les autres frères étaient tous des fonctionnaires, ils ont usé de leur relation pour corrompre les juges et le verdict est tombé en leur faveur>>.
Désemparés, Ibrahima Sory Camara et son frère décident de quitter la concession pour éviter d’autres problèmes en attendant le bon moment.
<<On a cherché des locations dans le quartier. Malgré tout çà, nos frères venaient nous trouver là-bas pour nous menacer sous prétexte que nous voulons faire appel pour casser la décision de la justice>>.
Malgré ces années de difficultés d’Ibrahima Sory Camara et son frère, ils se montrent toujours déterminer pour le rétablissement dans leur droit.
<<nous n’allons pas baisser les bras, car tôt ou tard nous allons récupérer ce que notre papa nous a laissés >>
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