Le district de Tanènè, dans la commune rurale de Mambia, situé à 18 kilomètres du chef-lieu de la sous-préfecture, est en manque d’infrastructures sociales de base, chose qui freine dit-on. Des nombreuses zones de production se trouvent encore enclavées, des routes dégradées, le manque d’eau potable et des ouvrages de franchissement.
Les citoyens réclament sans cesse la construction d’un pont sur la route de DOUAKIRI au niveau d’un fleuve. Une infrastructure qui leur permettra de traverser pour l’écoulement de leurs produits.
S’agissant de l’eau potable, sur 4 forages réalisés il y a quelques années, un seul (1) est opérationnel.
Une école de 4 classes a été construite récemment par les ressortissants du district pour la scolarisation des enfants.
Les citoyens s’interrogent sur l’apport de la compagnie de Bauxite Rusal Guinée qui évolue dans la zone, en faveur des communautés locales. On signale que Tanènè n’a pas bénéficié des projets de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC). Un paradoxe que les habitants ne comprennent pas.
Bafodé lopez Soumah, adjoint du président du district de Tanènè tire la sonnette d’alarme : « Nous sollicitons le profilage de notre route. Mais nous insistons sur la construction d’un pont sur la route de DOUAKIRI. Cela va beaucoup nous soulager parce que nos champs se trouvent dans cette zone. C’est notre grenier en quelque sorte. Au moment des périodes hivernales on ne peut pas traverser le fleuve.
Des cultivateurs tentent au risque de leur vie de traverser pour aller dans leurs champs. Vraiment l’Etat doit nous aider. On veut un pont ici», a plaidé M.Soumah
AGP