L’ONG Association mine sans pauvreté (AMSP) en collaboration avec le centre de gestion de l’environnement des monts Nimba et Simandou et l’US Forest service a effectué du 10 au 14 février 2020 un voyage d’étude sur l’exploitation minière et l’environnement. C’était un cadre d’échange qui consiste à mettre ensemble tous les acteurs (gouvernement, sociétés minières, communautés impactées…) pour apprendre les bonnes pratiques en matière de sauvegarde de la biodiversité, d’appui aux communautés, de conservation de l’environnement. C’est ce qui a permis ce voyage d’étude à l’échelle de la sous-région ouest africaine sur les mines et l’environnement.
« Le premier cadre qu’on a choisi c’est la biosphère du mont Nimba, pour la simple raison nous avons un projet minier encastré et de l’autre coté au Liberia il y a une autre société minière en exploitation. Donc, il fallait faire en sorte ceux qui sont en dehors du système comprennent ce qui se passe à l’interne, comment ces sociétés se comportent, quelles sont les bonnes pratiques mise en œuvre », a expliqué Joseph Dopavogui président de ONG AMSP.
Trois localités étaient dans le programme de ce voyage d’étude à en croire le président de l’ONG AMSP.
« En Guinée nous avons choisi une société minière qui est en phase avancée, au Liberia nous avons choisi une société qui est phase d’exploitation et entre les deux nous avons pris un centre de recherche scientifique qui se préoccupe de la conservation des chimpanzés de Bossu. C’est ce qui a permis aux gens de comprendre quel est l’effort fourni par chacun dans son domaine pour contribuer à la préservation de l’environnement », indique Joseph Dopvogui.
A la fin de ce voyage, un atelier a été organisé pour tirer les leçons et en même temps des recommandations ont été formulée à l’endroit des partis prenantes, nous a fait comprendre Ousmane Diaby secrétaire administratif de l’AMSP.
Ces recommandions sont entre autres :
- Évaluer l’appréciation des gouvernements du concept comme un mécanisme efficace pour protéger les communautés et l’environnement contre les entreprises non conformes, ou le départ soudain d’une société minière en raison de la force majeure, comme en témoigne le Liberia pendant la guerre civile.
- Évaluer la volonté des sociétés minières d’adhérer au concept des obligations de remise en état.
- Concevoir un mécanisme de gouvernance du fonds qui protège le fonds contre toute forme d’abus, y compris une mauvaise utilisation en autres.
- Mener une évaluation et documenter les meilleures pratiques dans les relations entre les sociétés minières et les communautés en matière d’indemnisation, de procédures de règlement des griefs , de participation à la conservation de la biodiversité et d’emploi , entre autre.
Saidou Diallo onetopic84@gmail.com 00224664379620