Dans la préfecture de Telemelé, les viols sur mineurs sont devenus de en plus inquiétants. Le plus souvent ce sont des personnes âgées de 30 à 50 ans qui tombent sur des enfants de 5, 8 10,12 à 13 ans. Tous ces auteurs sont arrêtés, jugés et condamnés.
À en croire la directrice préfectoral de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, de mois d’octobre 2021 à ce jour, 16 cas de viols ont été enregistrés dans la préfecture et dans les sous préfectures de Télemélé.
« On m’envoie des enfants de 5ans violés que je ne peux même pas ouvrir les yeux pour regarder tellement que c’est atroce. Tout ça, se passe dans la préfecture. Dans les sous préfectures, on en parle même pas. Là-bas, ils cachent le viol . Ils ne dénoncent pas parce que, ça se passe entre les familles », a fait savoir Kadiatou Alpha Bah.
Ce dimanche dernier, une fillette de 5 ans a été violée par son grand frère de 15 ans à Mangol dans le district Megnèrê.
« Je me suis déplacée pour aller constaté les faits et effectivement c’était une réalité. J’ai moi-même pris la fillette pour l’amener à l’hôpital et son grand frère quand à lui, est détenu à la police », indique la directrice préfectoral de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables.
Un autre cas vient de se passé à Boussoura dans Bowé, « c’est un vieux qui a enceinté une voisine, ce même vieux trouve la fillette de cette dernière couchée, il la viole aussi. Ce qui veut dire la mère et sa fille ont été toutes violées par le même vieux », denonce-t-elle.
Kadiatou Alpha Bah directrice préfectoral de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, lance un appel à l’endroit des autorités guinéennes, particulièrement le ministère de l’action sociale et au colonel Mamadi Doumbouya pour lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur dans la préfecture de Télemélé.
Ramata Diallo 00224664379620 onetopic84@gmail.com