Après la lecture par le ministère public du procès verbal d’audition de certaines victimes, où on accuse Moussa Thieboro Camara d’avoir instruit ses agents des tirer sur les manifestants lui mettra dans un état de colère.
« Aujourd’hui, je suis cloué avec des gens que j’ai arrêté pour viol, vol, je suis peiné mais la loi c’est la loi. Je vais tirer sur les gens pourquoi ? Je n’ai pas ordonné aux gendarmes d’utiliser des armes ou de tirer sur les gens. Je prie Dieu que ceux qui ont porté ces accusations contre moi soient encore en vie pour qu’on nous confronte« , souhaite-il.
Sur la question qui concerne le transport des corps sans vie du camp Samory pour leur ensevelissement, Moussa Thieboro Camara a dit: « dans la journée du 28 septembre je n’ai vu nulle part de cadavres. Je n’en ai pas entendu, ni vu. Ce sont des déclarations qui sont sans fondement et qui sont fabriqués de toute forme de haine contre ma personne »
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