Votre quotidien Loupeguinee.com dans sa rubrique loupe sur elle s’intéresse sur ce nouveau numéro à une dame qui a laissé de côté son féminisme pour attacher la ceinture. Il s’agit de Hadja Hawa Bah une entrepreneur minier.
Hadja Hawa Bah est née le 24 août 1958 à Fatako dans la préfecture de Tougué. Il a fait le primaire à Kankalabe une sous-préfecture de Dalaba quand elle avait ses 6 ans. Le collège à Keckedou elle était déjà mariée. Elle a fait le lycée au Libéria version anglaise en 1977.
Après le lycée, la dame Hawa Bah a suivi des formations en entreprenariat. Ainsi, elle s’est lancée dans le domaine de mine dans lequel elle a commença à vendre la Pierre précieuse (diamant ).
Pendant que son mari évoluait dans le commerce import- export, ses affaires prospéraient pas mal dans le domaine de diamant.
Elle précise que « aucun membre de ma famille n’a fait ce boulot .» Donc, Hadja Hawa Bah s’est frayé son propre chemin vers cette activité qui a changé sa vie et celle de sa famille.
Cette activité, a également permis à M. Hawa Bah de voyager partout dans le monde comme une ministre ou une première ministre.
C’est pourquoi, elle demande à tout le monde de se former le minimum. « tout le monde n’a pas la chance d’accéder à l’université ou avoir un master. Mais, il faut se former car la formation nous ouvre beaucoup de portes .»
En dehors de ses études en Guinée et au Libéria, Hadja Hawa Bah a aussi s’est inscrite dans des grandes écoles tel que aux États-Unis où elle a étudié pendant quatre ans avant de rejoindre la Colombie pour d’autres formations supplémentaires.
Pendant les 10 ans quelle a passé aux États-Unis, elle avait laissé son entreprise avec des gens qui n’ont pas pu gérer. L’entreprise s’est arrêtée mais, quand elle est revenue, elle a relancé les activités au côté du Banankoro en Haute Guinée. Là elle a beaucoup servi les gens et les gens aussi l’ont beaucoup respecté. Elle a même une équipe de football qui a le même que son entreprise ( SODMAM).
En s’adressant aux femmes qui pensent que leur vie ne se limite qu’au foyer, elle dira « vous vous trompez. Depuis que je me suis mariée à l’âge de 14 ans, je suis avec mon mari je l’aime et il m’aime mais, je l’ai dit, il faut que je travaille. Parce que lui seul ne pouvait pas couvrir tout ce que je vais faire aux gens et à ma famille. Et, Dieu merci il a accepté. Nous les femmes, nous aider nos maris. »
La question de savoir si elle est satisfaite de sa vie, elle sourit et dit « je suis très fière de moi aujourd’hui.
Quand je voyageait en Suisse (montage de paradis ) , en Hollande, aux États-Unis, en Angleterre et je reviens trouver en train de sourire pour moi c’était bien.
Mon activité m’a permis de faire sortir mes enfants pour aller étudier et revenir. Je demande à tout le monde surtout les femmes à travailler. »
Il faut rappeler que Hadja Hawa Bah est la mère de Mohamed Bah assassiné par des policiers Américains aux États-Unis il y a de cela dix ans.
C’est dans ce cadre qu’elle a créé une fondation qu’elle a appelé « Fondation Mohamed Bah ».
A travers cette Fondation, elle compte jouer à l’humanitaire : Former les femmes qui n’ont pas été à l’école pour qu’elles puissent se débrouiller dans le petit commerce. Elle compte également envoyer des américains en Guinée pour visiter notre beau pays.
Djiwo Bah et Saïdou Diallo onetopic84@gmail.com 00224664379620