Abdoulaye Cherif Diaby ministre de la santé et de l’hygiène publique au temps du CNDD a entamé son interrogatoire ce lundi 14 novembre 2022 au Tribunal Criminel de Dixinn. Ce, sur le procès des évènements du 28 septembre 2009.
Étant ministre de la santé au moment des faits, il est reproché à non assistance à des personnes en danger. Il est la 5ème personne à comparaître devant le juge.
Face aux questions qui l’ont été posées, il nie tous les faits qui lui sont reprochés.
D’ailleurs, son avocat qui intervenait à chaque moment que certaines questions sont posées à l’endroit de son client, a fait une lecture de son constat pendant l’interrogatoire.
« Mon client a entamé la phase des questions du tribunal et des autres parties. Sur ces différentes questions, j’ai tenu à ce que le tribunal appelle à toutes les parties prenantes de rester dans le cadre de l’ordonnance de renvoi qui prévoit les faits d’inculpation reprochés à mon client. Parce qu’il est reproché des faits de non assistance à des personnes en danger », a précisé Me Bombi Mara.
Selon cet avocat, les dispositions sont très claires.
« C’est les articles 297 et 298 du code pénal et lorsque, cela n’est pas discuté dans le cadre de l’ordonnance de renvoi, et qu’un autre confrère avocat ou partie civile ou bien le procureur même le tribunal posent des questions qui n’ont pas des relations directes avec les faits qui ne sont pas reprochés à mon client, je suis obligé d’objecter et demander le retour sur le dossier de la procédure » , dit-il.
Par ailleurs, Me Dombi Mara rappel les dispositions de l’article 400 du code pénal.
« conformément à l’article 400 du code de procédure pénale, le président du tribunal a la police d’audience. S’il estime que mon objection n’a pas liée ou déjà que, il connait le fondement de mon objection, il peut ne pas accepter que je continue d’objecter.
S’il estime que mon objection peut venir dans le sens de dissuasion des faits qui sont reprochés à mon client, il va me laisser faire.
Pour Me Halimatou Camara avocate de la partie civile, le procès semble pour le moment juste et équitable.
« Donc, on a nos droits de poser des questions comme il a le droit de ne pas répondre.
Le processus est en train de se faire, les choses se poursuivent, les droits de la défense sont respectés et nous également, on a le droit d’exister en tant que partie civile », souligne-t-elle.
L’audience est renvoyée au mardi 15 novembre 2022.
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