Cet ancien Premier Ministre converti en politique avait attiré l’attention et le coeur de centaines de milliers de guinéens grâce à la qualité de son expérience et à sa bonne gestion durant son séjour à la primature.
Perçu comme l’un des meilleurs candidats pour gérer les affaires du pays, a déçu ces mêmes guinéens qui lui portaient dans leurs coeurs.
Pour preuve, il déclare ouvertement qu’il ne va jamais se mettre sur les capots de voiture dans la rue. Ce que d’aucuns ont considéré comme trahison en vers ses pairs.
Mais, plus loin on a compris que monsieur Touré sollicitait un poste au près de l’ancien opposant politique devenu président de la République de Guinée.
Dans la foulée, un décret a été pris dans ce sens pour nommer le président de l’union des forces républicaines haut représentant « .
Un poste que le même haut représentant a compris qu’il s’est trompé du chemin. Parce que c’était mal « connaître Alpha Condé » et de mal comprendre ses frères politiques.
C’est après quelque temps en fonction, que le Haut Représentant a compris qu’il s’ést trompé de chemin. Il avait compris Parce qu’Alpha Condé est resté le même vieux loup dans la peau d’un agneau et s’est rendu à l’évidence des avertissements de ses frères politiques.
C’est ainsi qu’il claqua la porte parce que dit-il n’être pas écouté et n’avoir pas de budget de fonctionnement.
Cela avait d’ailleurs été confirmé par le Président Alpha Condé dans un entretien accordé à un médias étranger : « Sidya Touré pense que je vais mettre à sa disposition la clé de la banque centrale ».
Après tout, le président de l’UFR, signe son retour dans l’opposition, en choisissant la forme qu’il voulait.
En résumé, à l’arrivée du CNRD, une équipe des commandos qui a délogé le vieux politique à Sékou Touréah, les politiques se réunissent et forment une plateforme dénommée CCP qui vise à amener la classe politique à parler d’une même voix sur le déroulement de la transition, notamment sur les questions relatives à la constitution, au fichier électoral, au code électoral, à l’organisation des élections et à la durée de la transition.
Sidya Touré a claqué la porte à la coalition uniquement parce qu’il ne voulait pas que Cellou soit leur porte-parole.
« Moi je ne veux pas de ça, c’est clair. Je ne me cache pas derrière quoi que ce soit. Le CPP n’a pas besoin d’un porte-parole permanent. On n’en a pas besoin. Cela n’a pas de sens’’, déclare d’un ton ferme le président de l’UFR dans l’un des numéros de l’émission Mirador de radio Fim fm.
Et, tout récemment, toujours pour unir leur force, les acteurs politiques guinéens venus de différentes coalitions politiques se sont réunis dans une autre plateforme politique dénommée quatuor.
A ce niveau encore, le numéro 1 de l’union des forces républicaines a nié catégoriquement la désignation de Mamadou Sylla, président de l’UGD comme coordinateur de cette plateforme.
Il l’a fait savoir depuis l’étranger où il vit en exil politique, dont on ignore la forme.
C’est après la réponse du premier ministre Dr Bernard Goumou au mémo que le quatuor a adressé au CNRD lors d’une rencontre visant à mettre en place un dialogue national initié par le colonel Mamady Doumbaya pour une sortie de crise.
Dans un Twitte il dit » qu’il a reçu la réaction du PM mais que ce dernier s’est adressé à un coordinateur du quatuor qui n’existe pas ».
Cette sortie irrite le numéro 1 de l’UGD qui pilote la CORED, l’une des coalitions politiques qui forment le quatuor.
Se sentant menacé ou ridiculisé, Mamadou Sylla annonce dans un communiqué la suspension de la participation de la Cored dans toutes les activités du quatuor.
« Vu le tweet de Sidya. Lui, il est petit d’esprit, c’est ça. Sinon, qu’est-ce qu’il a à gagner dans ça qu’on dise à quelqu’un coordinateur alors que lui-même vit en exil ? Celui qui est au four et au moulin pour toi, même si on l’appelle président, ça ne devrait pas te gêner car tu n’as rien à gagner dans ça ni à perdre. Ils ont créé des polémiques inutilement », indique Elhadj Mamadou Sylla chez nos confrères de mosaïqueguinee.com.