A la maison des jeunes de Coyah , une minute de silence a été accordée au défunt et, s’en est suivi les témoignes des uns et les autres à travers son parcours professionnel mais aussi, de son comportement familial, social et…
L’un des ses compagnons l’ancien Premier ministre Ahmed Tidiane Souaré a dit que Ibrahima Soumah a vécu pour préparer sa mort, « Nous vivons des instants de douleur et de chagrin. Une immense tristesse nous étreint. La République des compétences est en deuil. La nation, notre nation encore fragile, qui perd un de ses ciments indéfectibles est éprouvée. Coyah et toutes nos villes s’affligent, pleurent et se lamentent La Cité replonge brutalement dans le statut d’orphelin, avec la perte cruelle d’un de ses illustres patriarches, Elhadj Ibrahima Soumah, la force tranquille, subtile et utile.
Nous redecouvrons subitement qu’aucun être humain n’est éternel ici-bas. L’histoire le sait, la Géologie, science des origines et des milliards d’années l’atteste. C’est toujours l’œuvre humaine qui transcende l’homme. Elhadj Ibrahima Soumah le savait si bien qu’on a le sentiment qu’il n’a vécu que pour préparer la mort et son après. L’œuvre de Elhadj Ibrahima Soumah fut abondante et majestueuse, toujours guidée par des valeurs et des vertus qu’il a défendues sa vie durant », témoigne- t-il.
S’agissant de la famille du défunt, Djénabou Baldé dira « Vous me permettez au nom de notre grande famille riche par sa diversité de m’adresser à vous que Monsieur Ibrahima Soumah, Tonton pour nous ses neuves et nièces était cet homme discret, intègre, jovial et prompt à rendre service. C’est cet homme là qui était devenu le patriarche de toute la famille.
Ces derniers temps n’ont pas été faciles à supporter puisque nous le voyons souffrir sans se plaindre tellement qu’il était courageux et n’aimait pas du tout attiré l’attention sur lui. Les jours prochains seront sûrement difficiles pour l’ensemble d’entre nous, nous allons devoir apprendre à vivre avec son absence, ce qui est difficile et pour tout le monde, surtout nous qui l’avons beaucoup côtoyé, approché, ça sera vraiment difficile de faire pour pouvoir faire notre chemin sans lui. »
A en croire au maire de la Commune urbaine a rappelé ses quelques réalisations dans cette préfecture, en citant la maison des jeunes, l’ancienne mosquée centrale, l’ancien commissariat central, qui ont tous connu des rénovation récente, l’espace qui abrite le collège Kadiatou Seck .
« Cet homme s’est sacrifié pour son village, pour Coyah et on le perd pour toujours. Il va rejoindre ses pairs qui ont aussi beaucoup fait pour Coyah, l’un de ses amis l’a devancé, il s’agit de l’ancien Imam Elhadj Oumar Camara, avec qui il collaborait dans le développement de Coyah. »
Pour sa part le ministre de l’enseignement Technique et de la formation professionnelle un département que le défunt a dirigé, indique »nous sommes là pour transmettre les messages de sympathie du gouvernement, et également partagé la sympathie avec les membres de la famille. Il a été un grand ministre de l’État. Nous venons témoigné le travail qu’il a eu à faire pour son pays. C’est un grand homme que nous avons perdu et nous saluons sa mémoire », a souligné le ministre Alpha Boubacar Barry.
Ibrahima Soumah est né en 1937, à Labe de feue Hadja Talhatou Diallo et de feu Elhadj Naby Moussa, a rejoint la terre de ses ancêtres, en laissant derrière lui, 3 veuves et plusieurs enfants.
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