Les occupants de la cité des travailleurs de la Compagnie des Bauxite de GUINÉE, CBG (Secteur BRUXELLES) ont reçu une lettre d’avertissement ce jeudi 26 janvier 2023 les sommant à quitter les lieux d’ici 25 février prochain.
Ces citoyens concernés, trouvent non seulement la procédure anormale, mais aussi ils pensent que ce délai est insuffisant pour une autre demeure.
D’ailleurs, ils accusent, l’Agence Nationale des Infrastructures Minières, (ANAIM), d’être à la base de cet éventuel déguerpissement qu ils considèrent anormale.
« Il y a plusieurs années nous sommes dans cette cité que tout le monde avait longtemps abandonné au profit des citoyens y compris même certains travailleurs de la même compagnie pour la construction des maisons personnelles.
Hier seulement, sans consultation, ni avertissement, une lettre a été distribuée aux différents ménages en guise d’avertissement pour libérer les lieux d’ici le 25 FEVRIER 2023 prochain. Et, cette lettre est soignée par le coordinateur adjoint de l’ANAIM KAMSAR », se plaint Amara Doumbaya l’un des citoyens visés par ce déguerpissement.
Pour lui, ce n’est le rôle de l’ANAIM de distribuer un tel avertissement, il revient au maire de le faire.
Interrogé sur ces accusations portées sur lui, Alpha Magasouba coordinateur adjoint l’ANAIM Kamsar explique
« ce sont des occupations illégales. C’est endroit où les travailleurs étaient dans les caravanes. Ça ressemble tout petit peu les blocs des professeurs. Les caravanes sont pourries, les gens sont en train de construire avec de briques cuites et autres. Les lieux ont une image de tout ce que vous pouvez imaginer. »
À en croire le coordinateur adjoint l’ANAIM Kamsar, tout était mis en place pour déguerpir ces occupants depuis 2021.
« Il y avait eu des réunions, ils étaient informés et ils savaient là où ils sont ce n’est pas un lieu qu’il faut. C’est le coup d’État du 5 septembre qui a retardé l’opération. Les travailleurs qui étaient ont été logés, en quittant ces derniers ont loué d’autres ont même vendu à des gens sachant bien que c’est dans la cité », précise-t-il.
Tout de même, Alpha Magasouba essaie de faire comprendre à ces occupants de cette cité que ce n’est pas de la méchanceté c’est l’Etat.
« quand je signe cette lettre ce n’est pas de la méchanceté. Ce qui est à l’Etat revient à l’Etat. En quelques sortes c’est ça », précise-t-il.
Nous avons tenté de faire parler Alseny Kibola Camara maire de la commune rurale de Kamsar sur ce sujet, il nous a bien écouté mais, a refusé de s’exprimer.
A suivre !
Mariame Barry onetopic84@gmail.com 00224664379620