Me Mohamed Abou Camara, l’avocat de Paul Mansa Guilavogui, déplore dans ce dossier, ce qu’il appelle les ratés au niveau du cabinet d’instruction. Des ratés au niveau de l’audition de son client depuis à l’enquête préliminaire, chez Thiegboro.
« Voyez les conséquences. L’enquête préliminaire chez Thiegboro. Ensuite, au cabinet d’instruction, il n’a eu droit ni à un avocat ni à un interprète. Imaginez qu’on dise que c’est ce qu’il a reconnu, c’est ce qu’il a signé. La loi reconnaît à l’accusé un certain nombre de droits qui, n’ont pas été respectés. Et, c’est ce qui va mettre à l’eau toutes les déclarations faites au niveau du cabinet d’instruction », dit-il.
Et il ajoute « La loi reconnaît aussi que l’instruction définitive c’est à la barre, en audience. C’est parce que le législateur a bien voulu comprendre qu’il peut y avoir des problèmes à l’échelon inférieur, mais qu’à l’audience publique et de façon contradictoire le client pourrait méconnaître ce qu’il a dit.
Mais à l’audience il dit ce qu’il pense être correct pour sa défense. Ce n’est pas une mauvaise chose que mon client nie des déclarations qu’on lui colle à la peau. Je crois que mon client Paul Mansa Guilavogui se comporte très bien et il va s’en sortir », espère Me Mohamed Abou Camara .
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