« Nous sommes comme les femmes de Conakry, de l’Afrique ou d’ailleurs »
Dans la région administrative de Kankan, précisément à Banankoro sous-préfecture relevant de la préfecture de Kerouané, les femmes de cette partie de la Guinée ont célébré en différé la journée internationale des droits de la femme ce samedi 11 mars 2023.
La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte de l’école centre de Banankoro et a réuni des femmes et élèves au tour d’une chaîne musicale.
Selon ces femmes, cette cérémonie vise à attirer l’attention des autorités ou encore aux personnes de bonne volonté sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées.
Elles disent beaucoup avoir entendu parler de l’autonomisation, l’émancipation, l’équité et l’indépendance des femmes mais, elles n’ont jamais bénéficié de ces gros termes.
C’est pourquoi ces mamans qui sont les premières à se lever et les dernières à se coucher dans cette zone minière interpellent les autorités « Les femmes de Banankoro ont aussi leurs problèmes.»
« Nous sommes comme les femmes de Conakry, de l’Afrique ou d’ailleurs », a fait savoir Dioubateba Fanta Kaba présidente des femmes leaders de Banankoro au micro de loupeguinee.com.
Ces femmes indiquent qu’elles ne sont pas des paresseuses car, elles ont des activités comme des groupements ou encore des activités génératrices de revenu. Par contre, elles soulignent être oubliées par les autorités du pays.
À les en croire, les accompagnements qui viennent ne se limitent seulement qu’au niveau de la préfecture de Kérouané.
« Et mieux que ça, il y a plus de 6 ans, on a réuni de l’argent pour avoir ici la mifa et jusqu’à présent cela n’a pas vu jour. Nous avons réuni 135 mille chacune pour avoir la mifa à Banankoro mais, notre argent là est bloqué au niveau de Afriland fest Banque. On a ça comme remord », a révélé la porte parole.
En particulier, Ces femmes interpellent le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya .
« Nous aussi nous voudrions bénéficier de l’aide du gouvernement ou des personnes de bonne volonté. Les femmes de Banankoro ont besoin d’aide. Présentement, il y a une souffrance précaire chez nous les femmes de Banankoro. Nous sollicitons de l’aide qui arrive d’ailleurs.
Il y a des femmes cultivatrices , maraîchères ainsi de suite ici. Donc, celles-là ont besoin d’aide », a sollicité Dioubateba Fanta Kaba présidente des femmes leaders de Banankoro également directrice de l’école centre de cette localité.
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