Les débats dans le procès du 28 septembre ont repris ce lundi 13 mars 2023 au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Toujours ce sont les femmes victimes de viols et séquestrations qui comparaissent devant la cour.
Après quelques semaines d’absence à cause de sa santé, le capitaine Moussa Dadis camara réapparaît ce lundi dans la salle de l’audience où se tient le procès pour suivre en intégralité les témoignages des victimes constituées en partie civile.
Me Dina Sampil, l’un des conseils de l’ancien président du CNDD justifie l’absence de son client durant tout ce temps à l’audience.
Selon lui, l’absence du capitaine Dadis à l’audience était dûe à son état de santé précisément à une brûlure qu’il avait subie suite au déversement de l’eau chaude sur ses pieds. En raison donc de la profondeur de la brûlure il avait arrêté d’être amené à l’audience.
Il confirme également la présence de l’ancien président de la Guinée en 2009 dans la salle d’audience ce lundi.
« Ce matin, il est venu. Je suis allé personnellement lui serrer la main et m’enquérir de l’état de guérison de ses pieds. Son état est en train de s’améliorer, mais cela ne remet pas en cause la gravité de la brûlure. Je pense qu’il va bientôt être rétabli complètement », rassure Maître Sampil.
Ce procès qui se tient toujours à huit clos connaît déjà la comparution de plusieurs femmes victimes de viols et séquestrations au moment des faits. Maître Dina Sampil revient sur la narration d’une des victimes qui a comparu aujourd’hui à la barre.
« Il y a une des victimes de viol qui a comparu. Elle a expliqué comment elle a été rattrapée et comment des personnes, au nombre de quatre, sont passées sur elle contre sa volonté.
Elle a subi des coups et des blessures pendant et après les actes de viols. C’est ce qui lui a valu une évacuation sur un pays de la sous-région pour y recevoir des soins appropriés.
Nous avons pu voir une personne assez atteinte dans sa dignité, qui n’a cessé de verser des larmes . Malheureusement elle n’a pas pu identifier ses bourreaux car, selon elle, la plupart d’entre eux avaient les visage voilés », regrette l’avocat.
A attendant de voir clair dans ce procès, tous les regards sont braqués au tribunal criminel pour la manifestation de la vérité dans ces événements malheureux qu’a connu la Guinée le 28 septembre 2009 au stade du même à Conakry.
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