Accusés pour des faits de détournement, l’enrichissement illicite et autres, le procès de Dr Kassory Fofana et cie est ouvert ce lundi 20 mars devant les juges de cour de répression des infractions économiques et financières ( CRIEF).
En cette première audience leur concernant, c’est l’ancien ministre de la défense sous le régime du professeur Alpha condé qui comparu à la barre pour être entendu sur les accusations formulées contre lui. Après avoir décliné son identité, Dr Mohamed Diane, n’a pas tardé à nier les faits articulés à son égard.
Dans les débats, ses avocats ont estimé que leur dossier ( Dr Kassory Fofana et cie) se trouve depuis quelques mois devant la cour suprême. Ils demandent ainsi à la cour de se déclarer incompétente et se dessaisir du dossier.
Du côté des agents judiciaire de l’Etat, cette requête avancée par les conseils de ces anciens ministres du régime défunt n’a pas lieu d’être soulevée à ce stade de la procédure.
Maître pépé Antoine Lamah l’un d’eux ironise la demande formulée par la défense de Dr Diané et invite la cour à déclarer irrecevable la requête de ces avocats, car pour lui, elle est tardive.
« Cette démarche nous paraît ridule, dilatoire et introductive. La question préjudicielle trouve son siège à l’article 451 du code de procédure pénale. Il faut bien qu’on en parle pour n’est pas céder à la confusion, à la manipulation.
Cet article dispose que les personnes préjudicielles sont présentées avant tout débat au fond. Est-ce que nous sommes au fond ou avant le fond », se demande l’avocat avant de déclarer ceci.
« A partir du moment où le prévenu a répondu aux questions, nous du côté de l’Etat nous estimons que ce moyen est venu en retard », indique Maître Pépé Antoine Lamah l’un des avocats de l’agence judiciaire de l’Etat.
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