Depuis Belle lurette, les accidents ferroviaires ont pris de l’ampleur dans la capitale Conakry qu’à l’intérieur.
Si ce n’est pas le train qui dérape et qui fait de dégâts ce sont de cadavres qu’on trouve broyer ou découper par le train.
Plusieurs citoyens guinéens ont perdu la vie ou sont devenus handicapés à vie à cause de ces accidents.
C’est dans cette dynamique que des citoyens guinéens regroupés au sein dé l’association des cheminots de Guinée ( achegui)
ont retroussé les manches pour faire face à ce phénomène qui perdure.
Après leurs campagnes de sensibilisation auprès des citoyens des cinq (5) communes de Conakry autour du thème: prévention des accidents ferroviaires, achegui était devant les médias ce samedi 1er avril pour attirer l’attention des autorités de la transition et les sociétés minières sur les enjeux liés aux accidents de la circulation de trains dans la capitale .
« nous sollicitons de l’accompagnement des autorités pour multiplier des campagnes de sensibilisation dans le grand Conakry et à l’intérieur du pays pour sauver la vie des riverains qui sont en danger et qui, d’ailleurs, nous ont poussés vers vous pour dénoncer l’état actuel des infrastructures ferroviaires dans les cinq (5) communes de la ville de Conakry et les attaques du train Conakry express », indique Aboubacar Camara.
Parce que avance-t-il, en dehors des accidents, l’achegui estime que le chemin de fer est un domaine très rentable économiquement si les partenaires techniques et financiers s’engagent avec l’Etat.
« Si nous prenons le chemin de fer Friguia, ce n’est pas seulement de prendre les minerais, l’Etat peut, lui aussi payer au moins des nouveaux engins roulants (trains) pour augmenter à Conakry express afin de faciliter le transport des citoyens et de leurs biens . Cela contribuera à créer de l’emploi pour les acteurs du domaine des voix ferroviaires » a fait savoir Aboubacar Camara.
Suivant cette lancée, l’association des cheminots de Guinée fait une invite aux autorités de la transition afin d’améliorer non seulement les infrastructures ferroviaires mais aussi faire de ce secteur, un domaine qui emploie.
« nous demandons à l’Etat de prendre en compte sérieusement les chemins de fer pour éviter que les sortants de l’école techniques et professionnelles ne soient à l’abandon ou verser dans le chômage. Nous voulons que ce secteur soit ouvert aux emplois au niveau des sociétés minières », soutien Aboubacar Camara.
Recommandations
Préoccupée de ces insuffisances constatées par l’endroit, l’association des cheminots de Guinée fait plusieurs recommandations auprès de l’Etat et aux citoyens qui sont entre autres:
D’assurer un suivi régulier des voies ferroviaires; d’appliquer strictement les règles de conception des infrastructures; de mettre des lampadaires dans les carrefours des voies ferrées; de construire un marché public pour les riverains.
Aux citoyens : d’adopter des comportements de bon citoyen pour éviter de déverser les eaux usées sur les voies; d’éviter d’attaquer les trains et de libérer complètement les emprises.
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