Au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry, Alpha Amadou Baldé âgé de 46 ans victime de coups et blessures pendant les massacres du 28 septembre perpétrés par le régime du CNDD, à sa tête le président Moussa Dadis Camara explique les circonstances dans lesquelles il a été arrêté au stade du 28 septembre 2009 et les conditions dans lesquelles il a été traité par les l’hommes du Colonel Thieboro Camara à l’anti drogue.
« On a fait le départ du stade du 28 septembre le matin nous sommes partis jusqu’à ce que nous sommes arrivés. Nous sommes assis au niveau de la tribune, les opposants on commencé à faire leurs discours et les opposants ne sont pas tous rentrés. On a vu l’opposant Jean Marie Doré qui était soulevé par la foule et au moment où Jean marie doré rentrait on a attendu des tirs à l’intérieur comme à l’extérieur du Stade.
Aussitôt, on s’est levé. J’étais avec un amis, mon ami m’as dit descendons d’ici j’ai répondu si on essaye de sortir on va se croiser avec eux comment on va faire allons s’asseoir au côté des opposants tout ce qui les arrivent va nous arriver aussi.
en ce temps, je regardais de gauche à droite, j’ai regardé à gauche j’ai vu des bérets rouges qui tiraient, après je l’ai dit allons mais il n’a pas pu se lever.
Je suis monté pour aller à la pelouse et je suis descendu pour sortir, j’ai trouvé beaucoup de personnes qui étaient tombées.
Et, j’ai vu une personne que je connaissais je l’ai dit de m’aider à escaler pour sortir du stade.
En ce moment ceux qui étaient couchés sur moi voulaient se lever aussi c’est en ce temps j’ai vu un gendarme qui avait un Fusil mais il ne tirait pas, la distance n’était pas loin entre nous, j’ai vu des différents corps là-bas, les gens tombaient je suis sortie de la foule il y’a un béret rouge qui avait un couteau.
J’ai levé mon téléphone et celui de mon ami, ils sont venus prendre les deux objets que je détenais.
Comme ils n’ont pas eu quelques choses, ils m’ont pris pour embarquer dans leur camion militaire.
Je me suis assis maintenant ils ont commencé à envoyer des personnes après avoir fini de faire leur massacres ils sont sortis de la terrasse Dixinn direct à la présidence.
J’ai entendu dire un militaire « monsieur le Président Voici les ennemis du pouvoir .»
Directement, j’ai soulevé ma tête une personne m’a administré des coups au visage. Je ne voyais pas clairement en ce moment, j’entendais des cris. Petit à petit j’ai commencé à voir clairement, on nous a envoyé c’est le colonel Thieboro Camara pour nous débarquer là-bas pour nous frapper.
J’ai décidé de ne pas descendre très tôt c’est en ce moment qu’ils ont commencé à nous bastonner encore.
Moi, je suis monté sur les escalier une personne m’a administré un coup violant au niveau du cœur, je suis tombé à côté du mur donc, j’ai pris initiative de forcé pour rentré il y’avait une dame couchée au même le sol qu’on frappait.
Comme on était nombreux, on nous a fait asseoir pour écarter les jambes mais ils écrivaient une liste des personnes, quand ils appellent ton nom, ils te disent que tu mens en te demandant où on t’a attraper.
Mais, je ne pouvais pas dire qu’on m’a arrêté au stade et il y’avait une personne aussi qui coiffait.
Moi, on m’a coiffé comme le carrefour Constantin. Ils nous ont fait rentré à la prison pendant ces trois jours on n’a pas bu ni mangé, le soir il y’a un gendarme qui est venu dire « manifestant » j’ai répondu oui à l’approche de la prière en me demandant est ce que tu vas reconnaître le numéro de ta famille ?
J’ai dit oui, je vais appeler ta famille pour que quand tu meurs ils le sauront c’est ici que vous êtes morts.
J’ai échangé avec ma femme pour la dire que je suis à l’anti drogue chez Thieboro Camara.
C’est en ce moment qu’ils ont donné des ordres d’ouvrir la prison pour nous assassiner tous.
Un garde présidentielle est venu on l’a dit de poser son arme là-bas, il a prononcé mon nom directement en me demandant « tu vis ? » j’ai répondu oui ! C’est vrais je vis mais c’est entre la vie et la mort, parce qu’on m’avait extrait 4 dents. On nous a envoyé à la PM3 pour nous faire rentrer à la prison.
Comme nous sommes rentrés là-bas, c’était comme lorsque nous étions chez nous, on a mangé bien, s’est lavé et porté des habits.
Mon frère à chercher une connaissance qui pouvait me faire sortir de la prison. Avec les téléphones qu’on m’avait retiré on menacé les personnes qui m’appelaient ou bien dire que le propriétaire du téléphone est décédé au Camp alpha Yaya.
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