La traumatologie, « une maladie qui est plus fréquente chez les jeunes en Guinée.» C’est une affirmation du professeur Léopold Lamah chef service traumatologie de l’hôpital national Donka.
La rédaction de votre quotidien en ligne loupeguinee.com était à la rencontre de cet imminent chirurgien orthopédiste traumatologue. Avec lui, plusieurs questions ont été abordées autour de cette maladie.
Ce spécialiste a tout d’abord défini la traumatologie qui est selon lui, l’étude d’une légion issue d’un choc. Il ajoute qu’actuellement, on ne peut parler de la traumatologie, sans parler de l’orthopédie traumatologie. Parce que, dit-il, c’est une option qui prend en compte de l’étude des séquelles de traumatisme.
« elle inclut l’étude des difformités de l’appareil locomoteur. C’est à dire les membres supérieurs inférieurs et la colonne vertébrale tout cela rentre dans l’orthopédie traumatologie.»
La traumatologie est souvent causée par les accidents de la route, les noyades, les actes de violences dirigés contre autrui ou contre soi-même, les brûlures entre autres.
Le professeur Lamah s’occupe souvent à des cas d’accidentés, des gens qui ont eu du traumatisme lors des accidents, les enfants qui sont nés avec des déformations des membres ou de la colonne vertébrale et des gens qui ont eu du traumatisme. Des gens qui ont été traités avec des médicaments traditionnels.
« quand ils viennent avec des séquelles on essaie de les corriger », a fait savoir le chef service d’orthopédie traumatologie Léopold Lamah .
Selon ce médecin spécialiste, les statistiques au service des urgences montrent que 75% des réceptions sont des traumatisés et quand on prend les 75 %, 80 sont des traumatismes issus chez les taxis motos.
« Ces jeunes que nous recevons ici, ont de problèmes de prise en charge. Nous sommes encore dans un hôpital où c’est le malade lui-même qui prend en charge des médicaments pour ses premiers soins. C’est ce qui fait que, si un patient rentre à l’hôpital et qu’il n’a pas les moyens de se prendre en charge, il est obligé d’attendre l’arrivée des parents ou d’attendre les bonnes volontés pour pouvoir acheté même si c’est les médicaments pour qu’on lui prenne en charge.
Ils sont nombreux parmi les victimes mais, noter que, de manière générale, c’est une population jeune » , précise le spécialiste.
Le professeur Lamah a l’espoir qu’on pourra mettre fin à cette maladie si les autorités s’engagent à mettre tout en œuvre.
« Rendre l’environnement utile pour nous , l’environnement qui nous facilite la prise en charge des malades. Comme par exemple le nouvel hôpital Donka qu’on vienne de renouveler.
Dans cet hôpital, on trouve le minimum qui va nous permettre d’opérer les malades à temps.
Mais, si à cela, l’État ajoutait les médicaments qu’on peut prendre pour opérer les malades et que les parents remboursent après, ça va nous faciliter les choses pour prendre en charge les malades plutôt », souhaite t -il.
D’ajouter, il souligne qu’il faut que les jeunes qui conduisent les taxis motos aient un permis de conduire pour diminuer les accidents de la route.
« Que ces gens là soient soumis à des texts. L’État doit aussi de sa part, aider à ce que les routes soient bien faites et qu’on mettent des panneaux de signalisation sur les routes. Qu’on accepte qu’il y ait de feu tricolore au niveau de tous les carrefours ».
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