Le garde des sceaux , ministre de la justice a tenu à éclairer ce mercredi la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur les débats en lien avec le déroulement du procès des événements des massacres du septembre et les démarches ayant abouti à la libération d’Oumar Sylla alias Foniké Mangué et Cie.
Ainsi, Charles Wright a déclaré aux hommes de média, à l’occasion d’un point de presse organisé à son département cet effet que depuis le lancement de l’organisation du procès du 28 septembre 2009, un montant total de 24.205.000.000fg a été mobilisé.
Cette somme est destinée essentiellement à satisfaire toutes les activités du procès et la prise en charge des magistrats mais également les agents de sécurité impliqués dans cette ligne.
Dans ce montant, dit-on ,11.000.000.000fg ont été destinés au fond spécial d’indemnisation des victimes sur fond propre et 13.105.000.000fg destinés au fond spécial pour l’organisation du procès soutenu par le budget national de développement.
« Dans ce montant, la sécurité seule adsorbait 50% soit 6.441.335.429GNF. Le carburant des 65 véhicules de sécurité coûtait 400.000.000fg par semaine. Il y avait aussi les primes à payer. J’ai dit à l’unité de gestion de déposer le rapport du paiement des primes et le nombre de véhicules carburés.
Quand j’ai reçu le rapport, j’ai dit que c’était trop et que désormais ne seront payés que ceux qui seront déployés sur le terrain .»
C’est ainsi que des mesures de vérification ont été prises par le garde des sceaux afin de savoir davantage l’utilisation de ces montants mobisés.
Sur le cas de Foniké Mangué et Cie, le ministre de la justice et des droits de l’homme est revenu longuement sur les démarches menées par les religieux qui a abouti à leur libération.
Par endroit, il déplore du fait que la libération de ces acteurs ait été un moyen de publicité pour certains.
« J’entends les gens dire que la justice est déboussolée. Mais la justice a aussi un visage humain. Puisque sa finalité, c’est la paix et la quiétude dans la cité, si les religieux ont estimé que libération de Foniké Mangué et Cie va contribuer à ramener cette paix dans le pays, j’ai pris ma responsabilité.
C’est ainsi qu’on est allé les voir en prison et mettre tout mis en place pour l’entretien avec eux. A-t-il souligné.
Par ailleurs, il s’est dit surpris de la communication de Maître Béa dans laquelle ce dernier a mentionné que ses clients n’ont pas accepté : « l’offre du gouvernement ».
« j’ai été surpris j’entends Maître Béa le lendemain pour dire que ses clients ont refusé l’offre du gouvernement ce qui n’était pas vraiment. C’est suite aux multiples doléances des religieux que j’ai ordonné au procureur général de favoriser leur libération en attendant le procès. » précise Alphonse Charles Wright, ministre de la justice et des droits de l’homme.
Tout au long de cette rencontre, Charles Wright n’a pas cessé de fustiger les organisateurs des manifestations malgré <<la volonté des autorités>> à rendre le pouvoir en suivant le chronogramme de la transition.
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