Après la comparution de salimatou Barry victime de coups et blessures lors des massacres du 28 septembre 2009, Fadima Barry a à son tour décrit ce qu’elle a vécu lors de ces événements doulereux au stade de Conakry.
Selon son témoignage, ce jour des massacres, elle est sortie de la maison pour se rendre en premier lieu chez le feu Jean Marie Doré où devaient se rassembler tous les leaders politiques. Et ajoute la victime, de là-bas ils sont tous partis au Stade.
« Arrivée au stade, avec Mouctar Diallo, nous étions assise avec certains leaders politiques comme François Louceny Fall.
Pendant ce temps, les leaders ont commencé à faire leur discours et soudain, j’ai aperçu une fumée à la rentrée vers la gauche, j’ai vu des gens qui rentraient en tirant, j’ai eu peur, et ils ont commencé à s’attaquer aux leaders politiques qui étaient devant comme Cellou Dalein Diallo.
On lui donnait des coups. Je ne sais pas par quel miracle je me suis retrouvée derrière et je suis tombée.
Tout le monde était paniqué, chacun cherchait à sortir pour sauver sa peau. À un moment donné, nous nous sommes dirigés vers la tribune et nous nous sommes rendus compte que, toutes les routes étaient barricadées. Il n y avait aucun accès. Nous avons décidé de rebrousser chemin, c’est là où j’ai entendu une voix dire vous devez pas sortir ils ont commencé à tirer, je ne sais même pas comment je me suis retrouvée dehors.
C’est Dieu qui ma sauvé. Je voyais des jeunes qui voulaient sauter sur le balcon, certains disaient ne sauter pas et si vous essayez de sauter, vous allez mourir.
J’ai continué à aller de l’autre côté encore mais, toujours en arrière, j’ai vu un jeune qui était masqué avec une arme qui essayait de rechercher, je me retrouve face à face avec lui ,Il brandit son arme sur moi, j’ai dit, mon garçon tu vas me tuer ? Il me répond « je ne suis pas ton garçon »j’ai continué vers la droite.
Je vois des hommes armés dans tout les sens , j’ai continué à courir je vois une porte vers l’université j’ai passé par là-bas.
À chaque fois qu’on essayait de se cacher, on voyait toujours des hommes armés devant nous. Un homme est venu me barrer je suis tombée, on me donnait des coups de partout sur mon corps.
Il y a même un agent qui m’a donné un coup au niveau de mon dos, c’est là-bas que j’ai perdu mes téléphones.
J’ai entendu une femme dire « vous avez de la chance parce que si vous étiez passé de l’autre côté, il allait vous violer introduire des armes sur votre sexes », a expliqué la victime.
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