Après leur passage au CNT dans le cadre du débat d’orientation constitutionnel, les membres de la coalition politique pour la rupture (CPR) se lancent dans la Vulgarisation de leur document où des réflexions sont faites pour la réforme institutionnelle en Guinée.
Dans cette logique, Dr Faya Milimono qui est à la tête de cette coalition a expliqué le contenu du document qui prend en compte plusieurs questions liées au fonctionnement institutionnel tel que la justice, la future assemblée nationale, la présidence de la République et la Haute autorité de la communication (HAC) qui doit plutôt être un organe de veille à la place une institution républicaines.
Sur la question relative à l’élection parlementaire, les responsables de la CPR proposent un modèle pour mettre entre autres le rapprochement des députés et la prise en compte de densités des circonscriptions dans le choix de ces députés.
« Aujourd’hui, vous ne pouvez pas comparer la circonscription de Kaloum à celle de Matoto ou Kankan. Mais à l’uninominal, toutes ces circonscriptions sont représentées par une seule personne. Cela viole le premier principe d’une République qui est l’égalité en droit et en devoir.
Nous avons des députés trop loin du peuple, c’est ce qui fait que vous n’entendrez jamais parler des propositions de lois sauf des projets de lois qui viennent du gouvernement », déplore Dr Faya Milimino.
Au nom de sa coalition, il justifie cette position comme suit « En ayant les guinéens à l’esprit, on va réduire au strict minimum l’Etat, développer le pouvoir local où se fait le travail du peuple, nous éviter des gouvernements pléthoriques et établir une certaine justice dans la désignation des représentants du peuple. Pour amener les députés à être proches du peuple et à incarner les préoccupations des populations, il faut que nous fassions des préfectures actuelles des circonscriptions électorales en fonction de leurs populations », a-t-il suggéré.
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