Le jeudi 24 août 2023, à la Maison de la Presse, l’ancien Bâtonnier Maître Mohamed Traoré et ses deux successeurs ont animé une conférence de presse pour, disent-ils, éclairer l’opinion sur les concours d’admission au Barreau, organisé respectivement en 2016, 2018 et 2021.
le Bâtonnier, Me Mamadou Souaré Diop, avait affirmé que le Barreau ne s’occupe que de l’organisation matérielle du concours en vue de l’obtention du CAPA et que le jury est seul responsable des résultats qu’il publie.
Et que les candidats non satisfaits doivent exercer un recours en annulation parce que, selon lui, le jury du CAPA est un organisme administratif à caractère juridictionnel.
En réponse à cette conférence de presse,
le Collectif de Contestataires de l’examen du CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat) session 2021 étaient face aux journalistes ce lundi 11 septembre 2023 sous le Thème: « Droit de réponse à la conférence de presse du barreau de Guinée en date du 24 août 2023 ».
« Nous avons voulu passer un message à la suite de la conférence de presse de nos aînés qui a été tenue ici le 24 août dernier « , a entamé ses propos Kaba Mamadi membre des candidats contestataires.
Puis il ajoute, » Nous avons estimé que nous avons un droit de réponse portant sur des menaces à notre encontre. Nous avons voulu informer l’opinion publique et internationale sur toutes les violations de la loi que nous avons subi toutes ces années et nous ne sommes pas prêt à caputuler ».
La seule chose qui leur fera changer d’avis, avance-t-il, c’est lorsque leurs droits seront respecté.
« que ce soit devant la maison de la presse ou devant les autorités administratives ou judiciaires, nous nous ferons entendre jusqu’au bout pour que justice et vérité soient dites »,précise Mamadi Kaba.
Pour ce collectif, le concour de Capa qui a été organisé en octobre 2021, n’a pas rempli les conditions de forme et de fond.
» Deepuis la première note de service qui a été prise par le bâtonnier , jusqu’au dernier acte qui est la prestation de serment des huit candidats qu’ils ont déclaré admis selon eux, tous les actes ont été touffus entensés du faux et d’irrégularités », estime-t-il.
Beaucoup de démarches ont été faites par ce collectif pour dénoncer ce qu’il qualifie violation des droits et de la justice.
» on a commencé par notre maison commune qui est le conseil de l’ordre . On a adressé nos tout premier courriers au bâtonnier d’alors pour lui dire que nous n’avons pas compris la manière dont les choses ont été organisées et nous ne sommes pas satisfaits.
On a énuméré les griefs sur lesquelles nous portons nos revendications.
Quand on a pas été entendu, on a saisi la cour d’appel, le premier président par des courriers. On s’est pas arrêté là, on a saisi le département de la justice.
On a saisi aussi le premier ministre, le ministre Amara Camara, le président de la transition et même le président du CNT ».
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